Le DOUANIER...mais de quoi s'agit-il ?
Samedi 27 juillet : 38°C à l’ombre
Un temps à avoir des hallucinations, à voir des mirages aussi…..
En effet samedi dernier 27 juillet, les automobilistes qui ont eu la «mauvaise» idée de s’engager dans le chemin de terre faisant suite à la Rue de Willer ont cru rêver.
Ils se sont retrouvés nez à nez avec un poste de douane flambant neuf, gardé par un douanier en grand uniforme ; douanier sérieux, un tantinet soupçonneux, d’une prestance tout ce qu’il y a de plus professionnelle. On ne rigole pas avec un douanier comme ça, et même si cela fait belle lurette que les postes de douanes ont disparu; être pris comme ça au dépourvu vous laisse quand même un soupçon de doute.
Rien à déclarer ?
Le doigt devient accusateur Rien à déclarer ? Bien sûr que si ! |
|
Jean-Paul Brobeck est l’auteur d’un livre Gschichtla üs mim Derfla-Les histoires de mon patelin, dans lequel il raconte les histoires qui faisaient rire les participants des veillées du bon vieux temps
Jean-Paul a choisi de mettre en images, chaque année, une nouvelle histoire.
En 2012, il a tourné l’histoire du géranium qui a été projetée lors d’une soirée en automne.
A l’époque, on avait pu voir un autobus qui n’avait mis les pieds chez nous.
Un autobus plus vrai que nature : magie de l’art numérique.
Cette année, c’est une barrière douanière qui était l’accessoire indispensable.
Mais où trouver une barrière ?
Alors on s’est retroussé les manches
On s’est creusé la tête
Et voilà comment deux tuyaux de PVC sont devenus barrière plus vraie que nature.
Samedi donc, après les prises de vues sur la petite route momentanément douanière, l’équipe est allée déjeuner chez Bruno Munck et c’est dans le restaurant que l’on continua le travail de prises de vue :
Jean-Paul est d’ailleurs revenu dimanche matin pour tourner une séquence de la sortie de la messe.
Et on le verra certainement encore souvent dans les prochaines semaines.
Jean-Paul a plaisir à rappeler que sa famille est sundgovienne. Un grand père né à Illfurth, un papa qui a vu le jour à Wittersdorf, un cousin, pharmacien à Hagenthal :
Quand je reviens à Waldighoffen j’ai l’impression de revenir au pays car au-delà des parties de franche rigolade, on sent bien en serrant la main des copains que l’amitié va plus profondément.
C’est de la transfusion de cœur à cœur.
Après les prises de vues commenceront les longs mois de montages. Il faut compter plus de 500 heures pour réaliser un film de 10 minutes surtout quand il est destiné à participer aux principales compétitions nationales et internationales.
Mais c’est bien connu
Plus on est de fous plus on rigole
Et
Quand on n’aime on ne compte pas.
Il est vrai que l’amitié qui unit les membres de cette équipe se concrétise par une entraide mutuelle. Jean-Paul n’hésite pas mettre à contribution ses amis de Waldighoffen qui savent qu’ils peuvent également compter sur lui. La photographie de l’autel rénové qui ornait l’église est l’œuvre de Jean-Paul et prochainement l’église fraîchement restaurée sera photographiée sous tous ses angles.
Les acteurs :
Bernadette Haas : figurante et script
Madeleine Eglin : figurante et script
Marguerite Haller : la femme du douanier
Jean Eglin : le douanier
Patrick Labbé :le contrebandier
Alain Nacher : le docteur
Bruno Munck : joueur de carte
Son épouse : la serveuse
À la technique :
Jean- Louis Ligibel ( photo)
Jean- Paul Brobeck ( photo et son, montage et effets numériques)
et son épouse, le Dr Christiane Ameur ( partie audio) et surveillance médicale du moral des troupes
Rendez-vous au printemps pour une soirée de projection au cours de laquelle l’équipe aura le plaisir de vous présenter son nouveau film.